Egrenons un nouveau jour en donnant la parole à VVVVVV. Enfin, la parole, c’est vite dit, pour un jeu qui donne la parole à ses personnages que par le biais de bulles interposées. L’histoire est fort simple, puisque l’équipage d’une mission dans l’espace se retrouve séparé les uns des autres. Le but du capitaine (dont le joueur prend le contrôle) sera de réunir tout le monde avant de s’enfuir de cet endroit hostile.
Vous l’aurez compris, la force du jeu ne tient pas à son histoire mais bien à son gameplay. L’idée de base, diablement efficace, est de n’accoler que quatre contrôles au personnage, allez à gauche, allez à droite et utiliser les touches haut et bas pour changer le sens de la gravité. Pas de saut, de glissade ou autre ajout accessoire, ici la simplicité côtoie la mort. Car en bon die and retry de son espèce, vous allez mourir un nombre incalculable de fois avant de voir le générique de fin. Si au début, on accède facilement aux premières zones de ce nouveau territoire, par la suite, il faudra savoir jongler intelligemment entre les pics, les trous et autres obstacles inhérents à tous les écrans du jeu.
Côté graphisme, il ne faut pas s’attendre à un jeu extrêmement travaillé, mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, le jeu est magnifique. Utilisant à merveille des graphismes digne d’une 8 bits, utilisant souvent que 3-4 couleurs par écrans. Il appuie parfaitement le principe que le graphisme est là pour mettre en avant le gameplay.
Pour finir, la musique use et abuse à merveille des sons rétro. Dénommé PPPPPP, référence à tous les morceaux commençant par la lettre P au sein de l’OST, elle a pour force de rester longtemps en tête, même une fois le jeu arrêté. On retiendra forcément le morceau Potential for Anything, montant petit à petit avant d’exploser avec force aux esgourdes de chacun.
