Le jeu d’horreur n’avait pas encore eu la chance d’être présent dans le calendrier de l’avent spécial jeu vidéo de Roster Con. C’est chose réparée avec cette nouvelle entrée : Silent Hill. Dans ce premier épisode, tout commence quand Harry Mason part en vacances avec sa fille Cheryl. Malheureusement, un accident se produit et quand Harry se réveille, il découvre que sa fille a disparu. Il doit dès lors la chercher dans la ville de Silent Hill.
Le premier volet prend place sur Playstation. Si le genre du survival horror a déjà son jeu de référence, Resident Evil, il va en découvrir un deuxième dans un registre totalement différent. En effet, à la différence du premier cité, Silent Hill joue sur la peur de ce que l’on ne voit pas. Dans l’absolu, on ne croise pas beaucoup d’ennemis dans le jeu, de même les armes sont assez puissantes pour en venir à bout rapidement. Par contre, l’ambiance est telle que chaque pièce traversée et chaque porte ouverte sera une victoire pour vous.
De nombreux éléments jouent sur la tension du joueur. Premièrement, un brouillard tenace s’abat sur Silent Hill. Brouillard du aux limitations techniques de la console, mais qui est une excellente chose pour être surpris au dernier moment par un ennemi. Deuxièmement, le héros se retrouve très vite dôté d’une radio qui grésille en fonction de la proximité d’un ennemi. Dernier élément, Silent Hill se déroule dans une double réalité. On découvre la première, en rentrant dans Silent Hill, où les batiments et commerces sont tout à fait normaux. La réalité altérée ne vous prévient pas quand elle arrive et vous laisse dans un monde décharné où des cadavres font office de décorations et où les grillages remplacent une grande partie des murs. Vous n’êtes plus là comme dans un Resident Evil a dézingué tout ce qui bouge mais a essayé de rester le plus longtemps vivant. La nuance est de taille, car aussi armé que vous êtes, vous ne faites pas toujours confiance à l’équipement, comme vous n’avez pas l’occasion de vous en servir souvent.
C’est clairement une référence de la 32 bits de Sony servi par une musique idéale pour ne pas s’endormir. Composée par Akira Yamaoka, qui deviendra par la suite producteur de la série, elle offre un écrin idéal à ce monde que l’on espère quitter le plus rapidement possible. Pour ne pas vous faire faire de cauchemars, je vous laisse avec la musique d’intro, à base de mandoline, qui fait que vous perdez vos derniers espoirs à ce moment là.
