Final Fantasy IX est le meilleur épisode de la série sortie sur Playstation. Certes, Final Fantasy VII a su introduire la série magnifiquement en Europe, quand le VIII offrait un système de jeu original. Mais Final Fantasy IX reste celui qui me redonne toujours envie de relancer la console pour une nouvelle partie.
Tout commence à Alexandrie, quand un groupe de voleurs décide de kidnapper la princesse Grenat, lors des festivités données à l’occasion de son 16ème anniversaire. Mais contre tout attente, c’est la princesse qui fugue et rejoint le groupe de renégats, cette dernière étant menacée par sa propre mère. S’en suit alors une course poursuite pour quitter la ville. Ceci n’est, vous vous en doutez, que le début d’une histoire qui prend place sur 4 CD.
L’ambiance d’heroic fantasy qui règne dans le jeu est très agréable, surtout que graphiquement un vrai cap a été franchi depuis les épisodes VII et VIII. Les décors en 2D sont vraiment magnifiques et intègrent des effets dynamiques excellents (fumée, ondulation de l’eau, … ). Les personnages manquent parfois de jugeotte et il n’y a réellement que Vivi, le petit sorcier, pour lequel on a de l’empathie. Pour l’anecdote, il faut savoir que un des personnages principaux du nom de Djidane a été renommé pour la version européenne, sachant qu’en japonais, il s’appelait Zidane. La classe.
La musique reste un des points forts du jeu et les mélodies de Nobuo Uematsu sont d’un très bon niveau. Le tout est plutôt homogène et on apprécie une nouvelle fois la possibilité de revivre l’aventure par procuration en réécoutant l’OST. La musique que je vais vous faire écouter ne représente pas le moment le plus important du jeu, certes. Cependant, il permet de mettre en avant le chocobo, moyen de locomotion à plumes utilisé régulièrement dans l’univers de Final Fantasy. Surtout, il utilise le Ukulele, instrument au combien reposant. En ce début de week end glacial, quoi de mieux pour se rappeler des vacances au soleil, n’est ce pas?
