Violette Toussaint exerce un métier peu ordinaire : elle est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage ont pris l’habitude de se réfugier dans sa loge pour se confier à elle. Et puis un jour, parce qu’un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Cette histoire, c’est celle que l’on peut découvrir dans le dernier roman de Valérie Perrin, « Changer l’eau des fleurs », paru aux éditions Albin Michel. Le livre a décroché le 30 mai, le 49e Prix Maison de la Presse.
Un roman sensible
Encore en compétition avec cinq autres auteurs, Valérie Perrin a su conquérir le cœur des 28 professionnels du livre qui constituaient cette année le jury présidé par Michel Bussi. Ces derniers ont en effet évoqué « un roman sensible, un livre qui fait passer du rire aux larmes avec des personnages drôles et attachants. » Gageons que ce prix soit le premier d’une longue série.