Premier réseau culturel de proximité, Maison de la Presse est fréquenté chaque jour par plus de 850 000 clients, soit autant de lecteurs potentiels de romans. Pour aider ces derniers à choisir leur future lecture de l’été, l’enseigne de commerces de proximité a imaginé dès 1970 un Prix Maison de la Presse. Celui-ci a pour objectif de récompenser un ouvrage français destiné à un large public. Chaque année, près d’une vingtaine de libraires se réunit pour choisir l’heureux vainqueur.
Un président populaire
Pour cette 49e édition, c’est l’auteur Michel Bussi qui préside le jury. Également professeur de géographie et politologue, il est devenu l’un des écrivains français ayant le plus vendu ces dernières années, avec de nombreux best-sellers à son actif, à l’instar de « Un avion sans elle » ou « Maman a tort ». Le 30 mai prochain, il aura la lourde tâche d’annoncer le lauréat du Prix Maison de la Presse à l’hôtel de Massa, à Paris.
Le futur roman de l’été
Cette année, six ouvrages figurent parmi les finalistes pour ledit prix. Il y a l’auteure Valérie Perrin avec son roman « Changer l’eau des fleurs », qui raconte le quotidien de Violette Toussaint, garde-cimetière. Elle est en lice avec Marc Biancarelli et son ouvrage « Massacre des innocents », dont le récit se déroule en 1629, lors du naufrage d’un navire de commerce néerlandais. A leurs côtés, se tient Richard Malka avec « Tyrannie », un ouvrage qui évoque une dictature aux portes de l’Occident. L’auteur Julien Sandrel, quant à lui, est finaliste avec « La chambre des Merveilles », un roman qui raconte l’accident d’un adolescent dont le pronostic vital est engagé. De son côté, Hervé Commère présente « Sauf », où le lecteur fait connaissance avec Mat, un jeune homme qui a perdu ses parents dans l’incendie de leur manoir en Bretagne. Enfin, Julien Dufresne-Lamy tentera de convaincre le jury avec « Les indifférents », un ouvrage axé sur une bande d’ados bourgeois dans le bassin d’Arcachon.