C’est un grand homme de lettres qui vient de s’éteindre. Milan Kundera est décédé cette semaine à Paris, à l’âge de 94 ans. L’auteur franco-tchèque avait obtenu le grand prix de littérature de l’Académie française en 2001, pour son œuvre.
Loin de la censure
Son premier roman, « La plaisanterie » parait en 1967 et raconte l’histoire d’un étudiant communiste exclu du parti et enrôlé dans l’armée des ennemis du régime. Six ans plus tard, il reçoit prix Medicis étranger pour « La vie est ailleurs ». En 1975 que Milan Kundera pose ses valises en France, après avoir été censuré dans son pays.
Un écrivain aux multiples facettes
L’écrivain est également connu pour ses multiples poèmes lyriques. Il faudra attendre 1984 pour découvrir « L’insoutenable légèreté de l’être », son livre phare. D’autres romans suivront en français, parmi lesquels « La Lenteur » ou encore « La fête de l’insignifiance ». À ces derniers s’ajoutent des écrits théoriques comme « L’Art du roman ». Souvent cité sur la liste des prétendants au Prix Nobel de littérature, l’auteur n’aura finalement jamais récolté la fameuse récompense.