Ginny Moon a enfin trouvé un foyer, sa « Maison-pour-toujours » comme elle l’appelle, avec une « maman-pour-toujours », un « papa-pour-toujours » et même une petite sœur prénommée Wendy. Elle adore Michael Jackson, le basket et manger neuf grains de raisin au petit-déjeuner. Pourtant, Ginny n’est pas comme toutes les adolescentes de son âge, elle est autiste et n’a qu’une seule idée de faire : se faire kidnapper par sa mère biologique qui, à l’époque, était incapable de s’occuper d’elle, pour prendre soin de sa poupée qui court un grand danger.
Un roman d’apprentissage
Avec « Ginny Moon » paru aux éditions Harper Collins, Benjamin Ludwig livre un roman d’apprentissage, dans lequel le lecteur peut se plonger dans l’univers mental d’une jeune fille de 14 ans, dont le langage est restreint, mais la détermination sans limite. Sous ses airs d’adolescente naïve, Ginny démontre à plusieurs reprises qu’elle est intelligente et que ses obsessions sont justifiées. Impossible de ne pas s’attacher à cette adolescente qui sort du lot.