Julian Morris revient sur son rôle dans Pretty Little Liars, les voyages et ses projets futurs

Julian Morris revient sur son rôle dans Pretty Little Liars, les voyages et ses projets futurs

Crédit Photo : DR

Pretty Little Liars, Once Upon A Time, Hand of God ou le film Kelly + Victor, voici une partie de la filmographie de l’invité de la convention virtuelle de Neverland Adventure : Julian Morris. Très enthousiaste et reconnaissant à l’idée de participer à cette convention les 20 et 21 juin 2020, il a discuté pendant une demi-heure avec ses fans, notamment de son rôle de Wren dans Pretty Little Liars.

Julian Morris a eu une enfance assez extraordinaire. Né de parents africains – son père est né en Afrique du Sud, sa mère au Zimbabwe – il a passé une partie de son enfance dans le pays de son père et a voyagé dans cette zone de l’Afrique : « Les safaris, voir les animaux, c’était incroyable. Mon tout premier souvenir je pense que c’est un souvenir avec ma mère faisant du stop avec ma sœur et moi au Zimbabwe. (rire)«  Encore maintenant, il est très attiré par ce continent et souhaiterait pouvoir visiter d’autres pays comme « la Tanzanie, le Mali, l’Éthiopie. » Hors Afrique, il aimerait également découvrir le Japon et certaines parties de l’Europe qu’il ne connait pas encore : « comme des régions de France. J’aimerais beaucoup explorer la campagne ou des régions d’Espagne aussi. » Il explique cet amour du voyage par son amour pour les gens : « c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’ai choisi ce métier. Je suis très curieux de connaitre la façon dont les gens vivent. Peu importe nos différences, les différences entre nos vies ou la distance qui nous sépare, on est tous connecté par la même chose. Au fond de nous, on veut tous avoir des amis, on apprécie la compagnie des autres, on a des espoirs, des rêves, de l’amour, de la tristesse… toutes ces émotions fortes nous unissent. Je trouve ça génial de rencontrer des gens et apprendre à les connaitre. »

Ses débuts d’acteurs

C’est à 9 ans qu’il se souvient avoir eu le déclic pour la comédie : « je suis allé au théâtre avec mon père pour voir une performance de Twelfth Night. Au moment où Malvolio fait la scène de la chaussette jaune sur sa jambe j’étais mort de rire assis sur mon siège et je crois que c’est à ce moment que j’ai réalisé le pouvoir de la performance d’un acteur. En grandissant, j’ai aussi regardé beaucoup de TV, et les performances des acteurs que je voyais m’ont inspiré à faire ce que je fais. » Après l’envie de devenir acteur, la réalité : Julian s’est souvenu de son tout premier rôle d’acteur : « c’était pour une pièce de théâtre, je jouais un des princes dans Richard the third pour The Shakespeare Theatre Company et c’était incroyable. J’étais très chanceux de jouer, en étant si jeune, avec des acteurs aussi talentueux que ceux de cette compagnie. Ce dont je me souviens c’est de l’odeur du théâtre, de la scène, des coulisses mais également de la camaraderie entre les acteurs, du sens de communauté. J’étais très timide étant jeune, pas très bon en sport, j’avais du mal à m’intégrer mais dans cette compagnie je me suis senti connecté, j’avais trouvé ma tribu, ma communauté. C’était très spécial. J’ai adoré. »

Suite à cela, et au fil des années, les rôles se sont enchaînés pour lui jusqu’à celui qui l’a certainement rendu le plus populaire auprès du grand public : le rôle de Wren dans Pretty Little Liars. Lors du panel, il évoquera notamment quelques moments drôles de tournage le concernant et en particulier une scène de baiser avec Troian (Bellisario, Spencer Hastings) interminable : « c’était dans la chambre de Spencer et je ne sais plus pour quelle raison la scène a duré hyper longtemps. On n’a pas arrêté de s’embrasser, mes lèvres étaient toutes engourdies à la fin. » ou encore ce moment, hors tournage où les filles, Ian Harding et lui étaient dans un restaurant japonais de Vancouver « la nourriture était géniale et comme ça m’intéresse de découvrir les choses que je mange, j’ai commandé un « kidney sashimi » en pensant que ça allait être doux et sucré. En fait, c’était un bout de rein cru trempé dans un truc… c’était tellement bizarre… mais je l’ai fait, je l’ai quand même mangé » (rire).

La camaraderie, la bonne ambiance sur le plateau, l’amitié avec les acteurs c’est ce qu’il manque le plus à Julian de cette époque Pretty Little Liars. D’ailleurs, s’il avait l’opportunité de reprendre un rôle dans sa carrière ce serait celui de Wren « s’il n’était pas mort. Ce serait intéressant de voir ce qu’ils feraient tous en ce moment. Peut-être que tout le monde s’entendrait bien. Ce serait marrant. En plus Ian Harding est un de mes meilleurs amis et nous n’avons jamais eu de scènes ensemble avant la toute fin de la série donc j’adorerais pouvoir tourner une scène ‘importante’ avec lui. » Il aurait aussi beaucoup aimé avoir plus de scènes avec Shay (Mitchel, Emily Fields) : « J’aurais adoré tourner plus de scènes avec elle. […] On n’en a pas eu énormément et comme on s’entend bien, ça aurait pu être sympa. » Il mentionnera également Troian (Bellisario, Spencer Hastings), Ashley (Benson, Hanna Marin) et Lucy (Hale, Aria Montgomery) qui est une très bonne amie à lui. S’il devait jouer un autre rôle dans la série ce serait d’ailleurs le sien. Aria en Julian ? « Ce serait intéressant non ? » plaisantera-t-il.

Un fan lui demandera, pourquoi, selon lui, la série a eu un tel succès auprès du public. Pas de doute pour Julian, ça vient de la création et l’écriture de Marlene King : « C’était une série à propos d’amis, d’amitié. C’est quelque chose à laquelle tout le monde peut s’identifier. Les filles, et ce qui leur arrivait, les turbulences dans leurs vies, leurs amours, leurs intérêts amoureux. C’était très personnel, très vrai et très authentique. Le mérite en revient vraiment à Marlene qui a écrit la série. » C’est d’ailleurs cette même Marlene qui, un ou deux ans avant le tournage du dernier épisode de la série, lui a révélé le rôle central que tiendrait son personnage dans la fin de Pretty Little Liars : « Marlene m’a emmené déjeuner dans un restaurant appelé Hugo’s dans la partie ouest de Hollywood et m’a expliqué comment elle voyait la fin et ce qu’elle attendait de moi. Honnêtement, j’étais très honoré et touché de voir mon personnage dans le final et ce qu’il y fait. En plus, c’était très sympa parce que je n’avais pas fait la série depuis un moment donc de revenir et revoir tout le monde c’était un très bon moment. » Et ça lui a permis de garder des objets souvenirs du tournage : « j’ai conservé ma blouse de médecin, mon badge et mon stéthoscope. »

Les infos en plus

  • Son meilleur souvenir avec Troian et Torrey (DeVitto) remonte au tournage du pilot « j’ai ce souvenir très clair de la scène où Wren fait le massage à Spencer et de la scène juste avant celle-ci où je porte un t-shirt avec des diamants. Je me souviens qu’on était tous les trois gelés parce que le tournage avait lieu en hiver mais on devait faire comme si c’était le printemps ou l’été. »
  • Julian aurait adoré travailler sur la série Breaking Bad : « J’ai toujours pensé que c’était une très bonne série avec un Bryan Cranston qui était fantastique dans le rôle principal. »
  • Il est très attentif au travail des réalisateurs. Parmi ses favoris il y a Ang Lee, Jacques Audiard ou Pedro Almodovar.
  • Sur Hand of God, Julian Morris a eu l’opportunité de rencontrer son idole. « J’adore la musique, j’en écoute tout le temps et mon artiste préférée est Erykah Badu. […] Sur le tournage de Hand of God, il y a ce nouveau personnage qui va être introduit et en en discutant avec le directeur du casting, il me dit que la personne a été choisie et qu’il s’agit de Erykah Badu. Je n’en croyais pas mes yeux. Quelques semaines plus tard, elle arrive sur le plateau dans la caravane du maquillage pour se préparer. Elle est juste à côté de moi, j’étais complètement ébloui et elle commence à chanter, j’y croyais pas. Et en travaillant elle était tellement charmante, elle a les pieds sur terre et est très humble. Je pense vraiment que je suis son plus grand fan. Pour les autres, c’était quelqu’un de lambda mais pour moi… j’étais là « les gars, Erykah Badu est sur le plateau, c’est fou ! »« 
  • De Once Upon A Time, il se souvient de la gentillesse du cast et de tout l’aspect fantastique du tournage « les costumes étaient très grands, on avait des armures, des cottes de mailles, des épées. De jouer avec tout ça… j’avais l’impression d’être un vrai prince. J’adorerais rejouer un rôle du même type. »
  • S’il devait jouer un rôle dans un Disney il choisirait sans hésiter celui du Roi Arthur dans Merlin l’enchanteur.
  • Merlin l’enchanteur était le film préféré de Julian durant son enfance. Pour ses films préférés durant l’adolescence il parlera de Gorilles dans la brume avec Sigourney Weaver, Strictly Ballroom, Un jour sans fin ou Misery.
  • S’il n’avait pas été acteur, Julian se serait bien vu travailler dans une cuisine, comme chef ou alors être journaliste, reporter d’investigation.
  • Julian va produire et jouer dans un film qu’il monte avec Kieran Evans (avec lequel il a tourné Kelly+Victor). Il développe également une série avec Nikolaj Coster-Waldau (Jaime Lannister dans Game Of Thrones) à propos d’enfants qui grandissent à New York dans les années 80 avec en fond la crise du Sida.
  • Julian adorerait travailler avec Meryl Streep : « être sur un plateau avec elle juste pour voir son processus de travail ». Il aurait également adoré pouvoir travailler avec Philip Seymour Hoffman.
  • Ses habitudes avant de tourner ? Apprendre son texte, connaitre son personnage, ses attitudes et sa place dans l’histoire du film, comprendre la vision du réalisateur « ce qu’il essaye de faire avec le film et comment moi, en tant qu’acteur, je peux répondre le mieux à sa demande. » Et… « toujours se laver les dents avant une scène de baiser » dira-t-il en rigolant.
  • Julian se confiera, lors du panel, au sujet de l’année 2019 qui a été difficile pour lui et sa famille : « mon père était très malade, il était sous ventilateur. Il va bien maintenant mais c’était très dur. Et ma maman se remet d’un cancer. » Il donnait donc des conseils pour surmonter les moments difficiles que la vie réserve : « je pense qu’il faut en parler avec un ami, avec quelqu’un en qui tu as confiance, avec qui tu te sens en sécurité. Il faut aussi se dire qu’on est pas seul, aucun d’entre nous n’est seul. Et même si tu n’as personne à qui tu peux parler, il y a des organismes qui sont là pour ça. Et il faut se dire que ça va aller mieux, que la vie est longue, qu’il y a des hauts et des bas mais c’est ça la vie. Il faut se dire que rien ne dure indéfiniment, notamment ces moments de douleur. »
  • Julian aimerait tourner un projet autour de l’Europe : « J’adore l’Europe, j’ai une passion pour la politique en Europe. C’est très important selon moi d’avoir une Europe forte. Je trouve que c’est une tragédie le Brexit mais je crois vraiment au projet européen et je pense qu’on est tous tellement similaire : moi, en tant que londonien, parlant à quelqu’un de Paris, de Bruxelles ou d’Athènes. La langue est différente, des aspects de notre culture peuvent être différents mais on est tellement similaire, et on est tellement mieux ensemble, tellement plus fort. J’ai envie de faire une série à propos de ça. Ce serait mon rêve de pouvoir filmer à Rome, à Berlin, à Paris… »

Publié le 30 juillet 2020
Dernière mise à jour le 30 juillet 2020

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