Robert Carlyle : « Rumplestiltskin va beaucoup me manquer »

Robert Carlyle : "Rumplestiltskin va beaucoup me manquer"

Crédit Photo : Roster Con

A Paris pour la convention Once Upon A Time de People Convention, Robert Carlyle a échangé avec nous sur la fin de la série et ses sentiments après avoir joué 7 ans le rôle du ténébreux Rumplestiltskin.

Quand avez-vous appris que c’était la fin pour Once Upon A Time ?

J’ai eu le pressentiment que la série était en danger vers Noël. Je me souviens m’être dit qu’il n’y allait probablement pas avoir de suite. Les audiences étaient assez variables autour de cette période donc je ne pensais pas qu’on réussirait à aller plus loin que la saison 7. J’espérais que si mais quand on nous l’a officiellement annoncé, vers le mois de février, les gens étaient très tristes et très surpris mais ce n’était pas mon cas. On est plus surpris de rien dans ce business.

Cela n’empêche que je suis déçu que ce soit fini parce que j’aimais beaucoup cette série, j’aimais beaucoup travailler avec Adam et Eddy notamment. J’espérais que cette relation puisse continuer. Et j’étais également déçu d’un point de vue personnel parce que je vivais à Vancouver avec ma femme et mes enfants. Ils allaient à l’école la bas. Et d’un seul coup nous avons dû retourner au Royaume-Uni. C’était triste pour nous également.

Pensiez-vous que c’était le bon moment pour arrêter la série ?

C’est difficile à dire. Je pense que si la série ne s’était pas arrêtée cette année, ça aurait été le cas l’an prochain… mais je ne sais vraiment pas. Je pense que c’est toujours le public qui décide de ça. S’ils ont décidé de ne pas sauver la série, c’est probablement fini et ça a été le cas.

Avez-vous fait tout ce que vous vouliez faire en tant que Rumplestiltskin/Mr Gold ?

Oui complètement. Rumplestiltskin va beaucoup me manquer parce que c’était un personnage fantastique et fantastiquement bien écrit par les mecs (Adam et Eddy, ndlr). Mais ce qui ne va pas me manquer c’est toute l’énergie à déployer pour jouer ce personnage. On en a peut-être pas l’impression mais ça demande beaucoup d’énergie de jouer ce personnage et c’était très difficile. Généralement les scènes de Rumplestiltskin faisaient entre 3 et 4 pages de dialogue. C’est très fatiguant à faire. Donc je suis content de ne plus être coincé sous ce maquillage, de ne plus porter les lentilles de contact, de ne plus porter ces bottes, de ne plus devoir garder tout ces trucs sur mon visage pendant 16 à 17 heures par jour. Je ne vais clairement pas manquer ça (rire).

Maintenant que vous avez fini de tourner la série, avez-vous des regrets par rapport à votre personnage ?

Non je ne crois pas. C’était marrant, j’ai toujours pensé, soit que Rumplestiltskin allait partir encore plus loin dans le côté obscur ou qu’il allait mourir et rejoindre Belle. C’était mes choix. Un a été choisi (rire).

Que ressentez-vous lorsque vous regardez en arrière sur ces 7 années de Once Upon A Time ?

Je suis surpris que ça ait duré aussi longtemps. Je ne m’y attendais pas. J’imaginais que la série allait durer 2 ou 3 ans comme c’est le cas de la plupart des séries mais le fait que ça ait duré 7 ans c’est remarquable. Ça a été 7 années fantastiques… j’ai eu la chance d’en faire partie.

Pouvez-vous nous raconter votre dernier jour de tournage ?

C’était très triste. Tout le monde savait depuis 6 semaines que la série se terminait mais c’est seulement quand on est dans la dernière semaine de tournage que ça devient une réalité. Et le dernier jour alors, quand on filme la dernière scène… Quand j’ai eu fini la mienne, il restait une scène à tourner alors je suis allé dans ma caravane pour faire des cartons et tout à coup j’entends que c’est tourné, c’est fini. Alors j’ai quitté le studio, j’ai passé le portail et alors quand le portail s’est refermé… c’était fini…

Maintenant que la série Once Upon A Time est terminée allez-vous encore faire des conventions ?

Je ne pense pas. Ça fait plusieurs années que je le fais parce que les gens ont cet appétit pour la série. S’il y a toujours cet envie, alors peut-être, mais si ce n’est pas le cas, je n’en ferai probablement plus.

Publié le 7 mai 2018
Dernière mise à jour le 14 avril 2020

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