Alors qu’elle arrive enfin à la fin de l’ère K-12 (dont le film est disponible sur Youtube et à voir absolument), Melanie Martinez a sortit il y a quelques mois un EP intitulé After School.
Composé de sept nouveaux morceaux, il a fait face à des réactions mitigées. Visiblement, une partie de ses auditeurs semble assez lasse de retrouver encore et encore cet univers enfantin et glauque qui dure depuis maintenant de nombreuses années.
Mais peut-on vraiment repprocher à un artiste sa marque de fabrique ? Est-ce qu’on a demandé à AC-DC des morceaux moins rocks ? Pas sûr…
Mais il est vrai qu’après écoute de cet EP on tourne un peu en rond. La plupart des morceaux sont relativement plats, sans vrai climax ou refrain entrainant, parfois même très similaires à des chansons présentes sur d’autres albums (par exemple, Notebook ressemble fortement à Detention). Si on peut tout de même sauver Numbers qui mêle une instru à la fois hip-hop et rock à mille lieux du travail habituel de Melanie, le reste se laisse écouter sans grande révélation. Pas assez lent pour être une ballade mais pas assez rapide pour avoir envie de danser dessus, Glued fait par exemple un flop, un peu relevé par les morceaux Brain & Heart ou Field Trip et sa partie en Espagnol, qui tente de diversifier un peu les mélodies.
En bref, l’univers habituel de Melanie Martinez est bien présent, totalement cohérent avec son travail mais les sons peinent à entrainer l’auditeur et se démarquer du reste de ses albums. Néanmoins, son dernier clip en date The Bakery laisse présager une nouvelle ère bien plus prometteuse, dans un registre un peu différent de l’école cette fois-ci.
