Cette année, l’Allemagne nazie est au cœur des prix littéraires. Après le Goncourt, qui a été attribué à Eric Vuillard pour « L’ordre du jour », voici qu’Oliviez Guez est couronné à son tour avec le Renaudot pour « La disparition de Josef Mengele » paru aux éditions Grasset. Tous deux traitent de l’Histoire, tous deux ont mis l’accent sur l’Allemagne dirigée par Hitler.
La cavale des nazis
Avec « La disparition de Josef Mengele », Olivier Guez revient sur l’histoire de l’ancien médecin d’Auschwitz, qui a littéralement pris la fuite lorsque l’Allemagne a perdu la guerre, pour se réfugier en Amérique du Sud. Dès 1949, celui-ci utilise moult pseudonymes pour pouvoir s’inventer une nouvelle vie, et se planquer de ceux qui le traquent, jusqu’à sa mort mystérieuse en 1979. Primé le 6 novembre dernier, au restaurant Drouant, Olivier Guez ne peut que se féliciter de ce roman à l’histoire bien maîtrisée.