L’année dernière, nous avions dû nous passer de Prix Nobel de littérature. Souvenez-vous, un scandale avait éclaté au sein de l’Académie, mêlant notamment harcèlements sexuels et accusations de viol. En ce jeudi 10 octobre, ce n’est donc pas un mais deux lauréats qui sont couronnés : Olga Tokarczuk, pour l’année 2018, et Peter Handke.
Une critique de l’Etat
Olga Tokarczuk, polonaise d’origine, a été élue à 57 ans pour son œuvre dans laquelle le réel se mélange à la métaphysique. Dans ses ouvrages, la romancière n’hésite pas à critiquer son gouvernement et ainsi à s’engager tant politiquement qu’écologiquement. Parmi ses nombreuses œuvres, on lui doit notamment « Sur les ossements des morts » et « Les livres de Jakob ».
L’angoisse dans la société
De son côté, Peter Handke est sacré Prix Nobel de littérature 2019. Âgé de 76 ans, l’écrivain autrichien a démarré très tôt dans le domaine et a publié pas moins d’une quarantaine d’ouvrages. De par sa plume, l’auteur a su dépeindre une société contemporaine, où l’angoisse est permanente. Pièces de théâtre, romans, essais, scénarios pour le petit et le grand écran, Peter Handke est partout. « La femme gauchère » et « Le malheur indifférent » font partie de ses plus beaux succès.