Six ans : c’est la durée qui sépare la sortie du dernier roman de John Green, paru en librairie le 10 octobre, et son précédent, « Nos étoiles contraires ». Durant ce laps de temps, l’auteur, qui fait partie des « personnes les plus influentes du monde » selon le Time Magazine, a peaufiné l’écriture de son roman, qui est sans doute le plus personnel. Intitulé « Tortues à l’infini », il évoque notamment la maladie dont l’écrivain a souffert toute sa vie, un trouble obsessionnel compulsif.
La quête d’identité
John Green ne traite pas seulement de la maladie dans son nouvel ouvrage ; il y est aussi question de quête d’identité et de difficulté à vivre. C’est à travers un trio constitué d’Aza, 16 ans, de sa meilleure amie, Daisy, et de Davis, que « Tortues à l’infini » prend forme. Le père milliardaire de Davis a mystérieusement disparu et les trois amis vont mener l’enquête. Entre dialogues saupoudrés d’humour et curiosités intellectuelles, le roman n’est pas sans rappeler « La face cachée de Margo », du même auteur.
Le pionnier de la littérature Young Adult
Avec « Tortues à l’infini » paru chez Gallimard Jeunesse, John Green démontre une nouvelle fois qu’il maîtrise à merveille la littérature Young Adult. Impossible de ne pas s’attacher à ses personnages, à son histoire, ou de regarder l’auteur sous un nouvel angle avec cette confession sur la douleur psychique. Il ne fait aucun doute que le roman sera très bientôt dans le classement des meilleures ventes.