En Afrique subsaharienne, 12 hommes du clan Mulongo ne donnent plus signe de vie depuis quelques jours, suite à l’attaque et l’incendie de leur village. Les émissaires décident de partir à leurs recherche, bien que la quête soit hautement dangereuse. Au fur et à mesure des investigations, ces derniers vont se rendre compte que leurs voisins ne sont pas tout blancs dans cette disparition.
Cette histoire, c’est la camerounaise Léonora Miano qui nous la conte, à travers son nouveau livre, intitulé « Une saison dans l’ombre ». Derrière le titre, se cache un sujet sensible : l’esclavagisme en Afrique, et la complicité des habitants dans cette privation de la liberté des individus. Un récit qui n’a pas laissé indifférent le jury du Prix Femina 2013, et qui a décidé d’honorer l’écrivain cette année.
Une remise de prix symbolique
Lors de la remise de prix à Léonora Miano, celle-ci n’a pas hésité à qualifier la distinction de symbolique, après que la ministre de la justice, Christine Taubira, ait été traitée de « guenon ». Le Prix Femina de l’Essai a été décerné quant à lui, Jean-Paul et Raphaël Enthoven, pour le « dictionnaire amoureux de Proust ». Côté roman étranger, c’est « Canada » de Richard Ford qui a été primé.
