Le Prix littéraire « Envoyé par La Poste » pour Alexandre Seurat

Le Prix littéraire "Envoyé par La Poste" pour Alexandre Seurat

Crédit Photo : DR

Avec son roman « La Maladroite » publié aux éditions du Rouergue, Alexandre Seurat décroche le Prix « Envoyé par La Poste ». Professeur de lettres à Angers, l’écrivain est désormais sous le feu des projecteurs avec un ouvrage puissant, inspiré d’un fait divers récent.

Vous l’ignoriez peut-être encore jusqu’à aujourd’hui, mais la Fondation d’entreprise La Poste a pour objectif de soutenir l’expression écrite ; entendez par là qu’elle encourage les écritures novatrices. Pour ce faire, un Prix littéraire a été créé : « Envoyé par La Poste ». Celui-ci récompense, comme son nom l’indique, un manuscrit adressé par courrier à un éditeur, sans recommandation particulière. Cette année, c’est Alexandre Seurat qui a remporté ce prix très convoité, avec son récit contemporain intitulé « La Maladroite« , alors qu’il était en compétition avec six autres auteurs.

Un roman intense

Alexandre Seurat, professeur à Angers, ne se doutait peut-être pas du succès qu’allait connaître son livre auprès d’un jury constitué de nombreux professionnels, tels que Serge Joncour ou encore Olivier Poivre d’Arvor. « La Maladroite« , c’est l’histoire d’un fait divers récent, relaté à travers plusieurs voix. Diana est une enfant de huit ans, maladroite sur les bords. Soupçonnée par les écoles qu’elle fréquente d’être victime de maltraitance au sein de sa famille, Diana ne pipe jamais mot et son discours reste bien rôdé, à l’instar de ceux de son frère et de ses parents. Mais lorsque ses anciens professeurs tombent sur son avis de disparition, ce qui n’était alors qu’un simple soupçon se transforme en une évidence : Diana est en danger de mort.

Court mais intense, le roman d’Alexandre Seurat est prenant. L’action s’intensifie au fur et à mesure du récit. Le lecteur assiste, impuissant, à la détresse d’une petite fille totalement innocente, et restera stupéfait jusqu’au bout. Un ouvrage qui montre que l’horreur se trouve parfois juste sous nos yeux, sans que nous ne nous en rendions compte.

Publié le 20 septembre 2015
Dernière mise à jour le 30 janvier 2020

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