Aux éditions Steinkis, vient de paraître « Carnet de prison » de Galien, une chronique du dessinateur en personne relatant son intervention en maison d’arrêt. Un univers bien loin de son quotidien mais qui témoigne de l’éducation en prison.
Deux ans et demie, c’est le temps qu’a passé le dessinateur Galien en prison. Au final, cela donne « Carnet de prison« , un album disponible aux éditions Steinkis et qui relate son intervention en maison d’arrêt. L’illustrateur a en effet accepté d’animer pendant un certain laps de temps un atelier de dessin derrière les barreaux. Sur place, l’animateur découvre un monde bien loin du sien : caméras de sécurité, bruit permanents, nourriture qui laisse à désirer, odeurs nauséabondes, Galien nous fait part d’un univers qui dispose de ses propres règles mais aussi de ses secrets. Si les détenus ne semblent pas vouloir se laisser aller à la confidence, certains finalement verront en Galien un allié plutôt qu’un adversaire.
La volonté d’animer
Tout au long de sa bande dessinée, Galien témoigne de ce qu’il peut observer sur place jusqu’à son dernier jour en maison d’arrêt. L’expérience est telle, qu’une fois terminée, l’illustrateur n’a qu’une envie : animer de nouveaux ateliers dans d’autres prisons. Malheureusement, si la volonté est belle et bien présente, les interlocuteurs restent absents et font de ce « carnet de prison » une expérience qui, jusqu’à nouvel ordre, restera unique.
