Et si les origamis n’étaient pas seulement des porte-bonheurs mais des coffres-forts remplis de souvenirs ? C’est en tout cas l’idée qu’ont eu Nina Jacqmin et Valérie Weishar-Giuliani avec leur bande dessinée « La volière aux souvenirs ». Disponible aux éditions Jungle, ce one-shot n’est autre qu’un conte familial, dans lequel la poésie côtoie la mémoire.
Des souvenirs bien cachés
Parce que ses dessins prenaient de plus en plus de place dans la maison, Fantine se voit contrainte d’imaginer un autre stratagème pour évoquer ses souvenirs les plus marquants. Plutôt que d’investir dans un journal intime, trop traditionnel, elle décide de transformer ses écrits en oiseaux de papier. Bien des années plus tard, Fantine transmet ses secrets à sa petite fille et lui fait découvrir l’intimité de sa volière. Alors que sa grand-mère sombre dans le coma, Louison décide à son tour de raconter ce qui la touche.
Avec beaucoup de douceur, Nina Jacqmin et Valérie Weishar-Giuliani nous embarquent dans un univers des plus poétiques, où les grues reprennent vie au fil des pages. Une bande dessinée tendre, qui s’étend sur trois générations et qui ne demande qu’à être lue !