Au départ, c’était juste une blague entre amies et puis c’est devenu un roman. « 20 ans… » est le premier livre écrit par Claire Bertin. Un roman choral sur l’amitié, la jeunesse et l’insouciance, qui connaîtra une suite en 2019, pour le plus grand plaisir des lecteurs. En attendant sa sortie, nous sommes allés à la rencontre de cette passionnée des mots.
Roster Con : Comment vous est venue l’histoire de « 20 ans… » ?
Claire Bertin : L’histoire est partie d’une blague entre copines. Après un énième fou rire en se souvenant de nos années étudiantes, on s’est dit, pour rire, qu’il y aurait de quoi écrire un livre. Vingt minutes plus tard, je démarrais l’écriture de 20 ans… Ça devait être un petit recueil de souvenirs pour nous trois, mais face à leur enthousiasme, la plaisanterie est allée très loin. J’ai donc changé les prénoms, inventé des personnages et imaginé des situations fictives. Dans ce roman, imaginaire et réalité se côtoient étroitement.
Est-ce qu’on est forcément insouciant quand on a 20 ans ?
Je pense que ça dépend de l’histoire de chacun. On ne l’est pas nécessairement mais chez la plupart des jeunes de cet âge, il y a une petite flamme qui laisse penser que rien n’est impossible. Une sorte d’exubérance qui a tendance à s’effacer avec le poids des années et des responsabilités. Dans le cas de mes héroïnes, il y a une insouciance bien présente qui demeure malgré certaines expériences malheureuses. Elles grandissent, ouvrent les yeux et perdent un peu de leur innocence tout en gardant foi en la beauté de la vie. On peut gagner en maturité tout en gardant ce grain de folie, cette étincelle qui pousse à faire des choses complètement dingues. A vingt ans, on est peut-être paradoxalement plus conscient de n’avoir qu’une seule vie que quand on en a quarante !
Combien de tomes avez-vous prévu pour cette saga ?
Il y aura deux tomes. Le second sortira au premier trimestre 2019, j’y travaille actuellement. Je ne voulais pas de longue saga, je suis sûre que plein d’autres jolies histoires naîtront après celle-ci. Mais j’avoue appréhender un peu le moment de taper le mot FIN et de quitter ces personnages si chers à mon cœur.
Pourquoi avoir choisi l’autoédition ?
Quand je me suis lancée dans l’écriture, je ne pensais pas que d’autres personnes que mes amies et mon mari le liraient. Puis, j’ai décidé de me lancer. Et l’autoédition m’est apparue comme une solution évidente. Une façon facile de tester comment le public accueillait mes écrits et surtout, la possibilité d’avoir la main sur la totalité des aspects du livre. De la couverture au résumé, de la promotion aux séances de dédicaces, je gère tout de A à Z et j’apprends beaucoup. C’est plein de corps de métiers en même temps et j’aime cette polyvalence, même s’il tout cela est bien chronophage.
Avez-vous reçu, depuis la sortie de votre livre, des propositions de maisons d’édition ?
Pour le moment, non. J’ai eu des contacts avec plusieurs éditeurs qui m’ont fait des retours très positifs mais qui n’ont pas abouti pour diverses raisons. J’avoue que je pense de plus en plus à m’orienter vers un mode d’édition plus classique car ça me permettrait de dégager plus de temps pour l’écriture qui parfois se laisse dépasser par tout le travail que l’autoédition demande en parallèle.