Yael Grobglas : « sur Jane The Virgin tout le monde arrivait au travail en étant heureux d’être là »

Yael Grobglas : "sur Jane The Virgin tout le monde arrivait au travail en étant heureux d’être là"

Crédit Photo : DR

Yael Grobglas, Petra et Anezka dans la série Jane The Virgin, était présente à la convention virtuelle de Neverland Adventure les 20 et 21 juin 2020. Très agréable et sympathique, elle a répondu aux questions de ses fans pendant 45 minutes. Il a forcément été question de Jane The Virgin, de la quarantaine et de sa passion pour… la nourriture. Elle a également partagé quelques anecdotes, assez savoureuses, de tournage ou de son enfance. On vous laisse découvrir.

Petra et Anezka, ces deux personnages iconiques de la série Jane The Virgin ont été interprétés pendant 5 ans par Yael Grobglas et ce n’était pas de tout repos. « Au départ, je ne me suis pas rendu compte de la difficulté de jouer deux personnages en même temps, dira Yael. J’étais tellement gâtée avec tout le cast de la série que j’avais l’habitude de me nourrir de leurs réactions pour jouer et tout d’un coup je devais jouer face à un sosie qui était filmé de dos. » Elle avouera qu’elle devait bien se préparer pour se souvenir des détails car chaque personnage, dans la même scène, pouvait être filmé avec des délais d’une semaine entre les deux tournages : « la seule chose qui me permettait de me souvenir quel personnage j’étais en train de jouer c’était les vêtements (rire). Dès que tu mets les vêtements de Petra tout est serré, tu dois te tenir droite, tu dois porter des chaussures à talons inconfortables. »

Où regarder Jane the Virgin ?

Et pire, il fallait aussi qu’elle joue Anezka imitant Petra « au début, on se demandait à quel point Anezka devait être bonne dans l’imitation de Petra. D’un côté, ça pouvait être drôle de ne pas la rendre très douée mais d’un autre côté, si c’était le cas, les gens ne croiraient pas que c’est « Petra ». Donc elle devait être excellente à imiter Petra. » Pour renforcer cette idée, les scénaristes se sont dit qu’Aneska s’entraînait à être sa sœur depuis longtemps donc elle pouvait être parfaite dans son imitation. Compliqué n’est-ce pas ? Et pas uniquement pour Yael, les stylistes et coiffeurs essayaient, eux aussi, de suivre : « Sur la feuille d’appel chaque matin il y avait « Yael qui joue Petra » puis plus loin « Yael qui joue Anezka » et ça devenait vraiment compliqué quand c’était « Yael qui joue Anezka qui imite Petra (rire) ».

Yael avouera qu’au début elle n’était pas emballée à l’idée de rejoindre Jane The Virgin à cause de la description faite de Petra : « J’ai hésité au début parce que mon personnage était décrit uniquement comme la méchante et je n’étais pas sûre de vouloir être « juste la méchante ». Mais j’ai eu Jennie Snyder (créatrice de la série) au téléphone et elle m’a expliqué le rôle de Petra en me disant qu’elle n’allait pas être juste la méchante, qu’il y aurait plusieurs niveaux à sa personnalité, qu’elle serait très intéressante et l’héroïne de sa propre histoire. » Yael Grobglas a donc été convaincue et s’est vite rendu compte qu’elle avait fait le bon choix : « Jennie est tellement douée pour adapter son écriture selon les forces de l’acteur qui joue le personnage. Elle apprenait vraiment qui étaient les acteurs pour pouvoir écrire « pour » eux. A l’origine, Petra n’était pas censée être un personnage drôle et je pense qu’au début Anezka n’était pas prévue du tout. »

Yael Grobglas durant son panel à la convention de Neverland Adventure

Progressivement, Petra est devenue un exemple pour l’actrice sur certains aspects de sa personnalité… un peu moins pour d’autres : « Petra était un très bon exemple d’une personne forte et d’une patronne qui n’a jamais eu besoin de compromettre sa féminité. Pour être la cheffe, elle n’a pas besoin d’être masculine et je trouve que ça a été fait de façon brillante dans la série et ça m’a beaucoup appris. J’ai aussi appris beaucoup de choses à ne pas faire de la part de Petra (rire). » Si elle ne devait retenir qu’une citation de son personnage ? Une phrase que tout fan de la série connait et qui est devenu un mème sur Internet « ‘Je me sens mieux sachant que tu as un peu souffert’ (rire). Souvent ce que Petra dit c’est ce que les gens pensent mais ne disent pas. » Ce n’est pas faux !

Yael profitera également du panel pour raconter quelques anecdotes en lien avec le tournage de la série et notamment un moment précis qu’elle est fière d’avoir improvisé car il a beaucoup plu aux fans lors de sa diffusion : « ça se passe dans l’épisode où Jane veut que Petra lui dise qu’elle l’aime. Jane lui dit facilement « je t’aime » et Petra répond « je ne veux pas le dire, je peux le dire en tchèque ? ». Petra finit par lui dire rapidement « très bien, je t’aime » puis Jane lui fait un gros câlin et Petra est toute inconfortable. A ce moment-là, normalement Petra devait juste s’en aller mais je n’ai pas pu m’empêcher de lui faire un bisou sur le front puis de vite partir. D’après ce que j’ai vu, les gens ont beaucoup aimé ce moment donc ça m’a fait plaisir. » Elle dira tout de même que ces moments d’improvisation étaient assez rares sur Jane The Virgin : « il n’y en avait pas beaucoup et ce n’était pas forcément nécessaire parce que les scripts étaient fantastiques ».

Autre histoire assez drôle, une habitude qu’elle a prise sur le plateau de Jane The Virgin : faire le bruit d’un paon à des moments totalement aléatoires : « je faisais des bruits de paon sur le plateau. Par exemple, quand j’avais froid ou que je m’ennuyais entre les scènes. (elle fait le bruit) Juste comme ça, à n’importe quel moment pour faire rire les gens. » Egalement, vous le saurez pour la prochaine fois que vous regarderez la série, dès que Petra est à l’écran mais qu’on ne voit pas ses pieds, Yael ne porte pas ses talons hauts « je portais des baskets à talons pour avoir la bonne taille mais impossible pour moi d’être sur les talons hauts toute la journée. C’est la première chose que je demandais aux cameramen : on voit mes pieds ? Non ? Pas de talons ! (rire) ». Yael parlera aussi de cette habitude qui l’a poursuit peu importe le film ou la série qu’elle tourne : « il y a toujours un moment où je dois courir, généralement à travers une forêt, dès fois une plage… mais généralement une forêt. Je ne sais pas pourquoi… mais du coup c’est devenu une blague avec mes parents et mes amis proches parce que je suis très mauvaise pour courir (rire). Sur Jane The Virgin, au moment de signer je me suis dit, ouf sur cette série je n’aurai pas à courir comme je suis toujours en talons. Et bam, saison 1 elle est kidnappée et ça se termine avec Petra qui cours. Mais je l’ai accepté, c’est ma destinée. » dira-t-elle en plaisantant.

Rosario Dawson, Priscilla Barnes et les jumelles

Priscilla Barnes, c’est l’actrice qui joue la maman de Petra. Pour répondre à la question d’une fan, Yael dira qu’une audition en commun n’a pas eu lieu avant le tournage mais que Priscilla l’a contacté avant son premier jour sur le plateau : « elle m’a demandé de lui envoyer une vidéo de moi en train de parler comme Petra pour qu’elle puisse copier mon accent dans la série. Je lui ai envoyé et le premier jour du tournage elle est arrivée en parlant comme… Magda (rire). Je lui ai dit : « c’est à ça que ressemble mon accent !! ». On a rigolé, elle est hilarante. »

Rosario Dawson ou Jane Ramos dans Jane The Virgin et petite-amie de Petra, fera aussi l’objet d’une question à laquelle l’actrice se fera un plaisir de répondre tant c’était « un rêve » de travailler avec elle : « Je n’arrive toujours pas à croire qu’on avait Rosario sur la série, comme plein d’autres acteurs d’ailleurs. J’avais hâte tous les jours d’être sur le plateau avec elle. C’est toujours une très bonne amie à moi, on est toujours en contact. Elle est fantastique. Elle apporte tellement de lumière, de joie sur un plateau de tournage. On a toujours l’impression qu’elle est de bonne humeur, je ne sais pas comment elle fait (sourire). Elle est aussi très impliquée dans son travail. Par moment, elle venait avec des notes écrites sur le script. Elle allait voir le réalisateur pour lui soumettre ce qu’elle pensait sur telle ou telle chose et je me disais souvent que ça ne m’avait même pas traversé l’esprit, que c’était vraiment bien pensé sur des choses très spécifiques des personnages. Donc j’ai beaucoup appris d’elle. C’est une personne merveilleuse que ce soit pour le travail ou en dehors. »

Enfin, c’est en répondant à une question sur la maternité qu’elle parlera des jumelles qui jouaient les rôles de Anna & Ellie Solano (Mia et Ella Allan) avec lesquelles elle adorait jouer et c’est plutôt rare pour une actrice d’aimer travailler avec des enfants : « ce sont de très bonnes actrices, très malicieuses. Elles échangeaient leurs places de temps en temps sans nous le dire et j’étais la seule sur le plateau à réussir à les différencier donc je m’amusais en disant « ok, voyons si vous pouvez jouer le rôle de l’autre… » (rire). Elles faisaient des farces tout le temps, elles sont géniales. Je les adore. »

Yael avouera que ce qui lui manque le plus par rapport à la série ce sont justement ses collègues. S’ils se parlent encore tous, ça lui manque de ne plus les voir tous les jours : « Quand on a conclu la série c’était tellement difficile, très triste. Le plateau me manque, c’était vraiment un endroit très joyeux, tout le monde arrivait au travail en étant heureux d’être là (elle a les larmes aux yeux), reconnaissant de l’opportunité d’être ici. On profitait vraiment d’être les uns avec les autres. On rigolait tout le temps même quand les choses étaient très dures. Gina (Rodriguez, Jane) venait avec sa superbe énergie et tout le monde était heureux, c’était fantastique. Ça me manque. »

Ses débuts d’actrice

En faisant suite à une question de fan, Yael est revenue sur ses débuts d’actrice et sur le fait que, contrairement à de nombreux parents d’acteurs, ce sont eux qui l’ont poussé dans la direction de la comédie et notamment son père Jean-Pierre : « Mes parents sont des artistes donc si je n’étais pas devenue une artiste ils auraient certainement trouvé ça bizarre (rire). Mon père était réalisateur il y a très longtemps à la TV française (il est français, ndlr). » Elle se souvient avoir eu un job dans le mannequinat mais avouera avoir été très mauvaise : « pour défiler, on nous disait de marcher, de garder une tête sans émotion, et, une fois arrivée au bout du podium, de se tourner et de revenir. La première fois, j’étais tellement contente de la robe que je portais que j’ai marché avec le sourire sur tout le long, j’ai fait une révérence, et je suis repartie. Je me suis fait engueuler en backstage (rire) mais mon père était dans le public et m’a dit « tu n’es certainement pas une mannequin mais tu aimes la scène, est-ce que devenir actrice t’intéresserait ? ». Je lui ai répondu « bien sûr que non » et il m’a dit « essaye de suivre un cours » donc je l’ai fait et dès le premier cours je suis tombée amoureuse de jouer la comédie. » Son premier boulot, elle l’a eu dans une série israélienne dont les saisons étaient composées de 50 épisodes : « On l’a tourné pendant 3 ou 4 mois et j’ai tout adoré du début à la fin, c’était, entre guillemets, ma première leçon de comédie avant de rejoindre une vraie école. »

Elle racontera également une seconde anecdote sur son amour de la scène, une anecdote qu’elle prend à présent comme un signe qu’elle devait vraiment devenir actrice même si, à l’époque, elle ne l’a pas assimilé comme tel : « J’avais 3 ans, je prenais des cours de danse et à la fin de l’année on avait un spectacle. Je suis arrivée sur scène avec toutes les petites filles, on a fait une révérence et nous sommes retournées dans les coulisses… toutes sauf moi. Je suis restée sur scène à faire des révérences. Le professeur essayait de me dire de revenir mais c’est ma maman qui a dû me sortir de scène « de force ». Ce qui est bizarre c’est que je n’étais pas extravertie comme enfant, plutôt timide mais sur scène j’avais l’impression d’être à la maison. Ma mère m’a dit « qu’est-ce que tu fais ? » et je lui ai répondu « tu ne comprends pas maman, c’est ma vie » (en faisant de grands gestes). Ça m’étonne encore de ne pas m’être dit à l’époque que je devais être sur scène.« 

Plus tard, ce sont des personnes comme Charlie Chaplin ou Robin Williams qui l’ont inspiré : « quand j’ai vu ces acteurs comiques faire des choses également dramatiques ça m’a ébloui. Que quelqu’un de si drôle puisse aussi être si touchant. » Dans un autre registre, durant sa jeunesse en Israël, elle a aussi beaucoup regardé Beverly Hills : « c’était très populaire dans le pays. On collectionnait les cartes des personnages, on les collait dans les albums… Et quand je suis arrivée à Los Angeles, 15 ans après, je me disais « ça existe vraiment ! ça ressemble vraiment à ça ! » C’était drôle. »

Il a ensuite été question de voyages et d’endroits qu’elle considére comme étant sa « maison ». Yael est en effet née à Paris, a passé son enfance en Israël et vit à présent à Los Angeles aux États-Unis donc impossible pour elle de choisir entre les trois : « même si je n’ai pas vécu à Paris depuis mes 3 ans, à chaque fois que je viens j’ai l’impression d’être à la maison. J’ai été élevée de façon assez française sur certains aspects, rien que pour tout ce qui est en lien avec la nourriture. Israël c’est là-bas que j’ai grandi donc c’est ma maison. Mes parents y sont, mes chats y sont. Et Los Angeles c’est ma maison depuis 6 ans. » Concernant les voyages, là aussi, impossible de choisir sa prochaine destination tant elle voudrait tout visiter : « A chaque fois que les fans me disent « tu devrais venir ici, tu devrais venir là… » je leur dis toujours que j’adorerais ! De pouvoir voyager c’est un des avantages de mon métier. Par exemple si je n’avais pas travaillé au Canada est-ce que j’y aurais passé autant de temps, est-ce que j’aurais appris à connaitre Toronto, Vancouver ? J’ai aussi travaillé à Budapest, à Bucarest. Donc j’ai hâte, non seulement de partir en vacances dans des endroits différents, mais aussi d’y travailler pour vraiment apprendre le lieu. J’aime bien découvrir les lieux touristiques mais aussi les lieux inconnus des touristes, manger la vraie nourriture du pays, essayer de trouver la vraie « vie nocturne », me faire des amis dans la ville… »

Les infos en plus

  • Si Yael avait pu jouer un autre personnage dans Jane The Virgin se serait celui de Rogelio De La Vega. Pourquoi ? « Mais pourquoi pas (rire) Qui ne voudrait pas jouer Rogelio, ce serait tellement amusant à jouer. Je n’arriverais pas à la faire aussi bien que Jaime (Camil) parce qu’il est parfait dans le rôle mais avoir la possibilité de jouer cette star de telenovela qui est si pompeux et arrogant mais aussi adorable, ce serait drôle. Il avait aussi les meilleures répliques de la série. »
  • Yael a évoqué son rôle dans Here She Lies mais sans vouloir entrer dans les détails : « Je touche du bois pour que ça se fasse, je ne veux pas en parler de trop (rire). » Vu la situation sanitaire et économique actuelle on l’a comprend.
  • Comme conseil pour un acteur qui débute, Yael dit d’apprendre et d’observer un maximum autour de soi : « se préparer à devoir travailler dur, apprendre, tout le temps apprendre. En jouant la comédie on atteint jamais ce moment où on se dit : maintenant je sais ce que je fais. Chaque nouveau projet est une opportunité d’apprendre quelque chose, que ce soit un monologue en cours ou faire une série pendant 5 ans. Un acteur est généralement quelqu’un de sensible donc il faut être conscient que l’industrie peut te briser le cœur par moments. Il faut prendre soin de soi et se protéger. Mais principalement : apprendre, apprendre même en regardant autour de soi. Je me suis inspirée de mon chat pour Anezka. »
  • Si Yael ne considère clairement pas le métier d’acteur comme le métier le plus dur du monde, elle conçoit tout de même que « c’est émotionnellement épuisant » mais elle se considère chanceuse de faire ce métier.
  • Nouvelle maman, elle n’a pas eu le temps de regarder beaucoup de séries durant la quarantaine mais elle a tout de même terminé Normal People et The Great (Hulu) sur la vie de Catherine la Grande. Elle adorerait d’ailleurs participer à cette dernière ainsi qu’à la série Fleabag : « probablement la meilleure série que j’ai vu à la TV depuis très longtemps… hors Jane The Virgin évidemment (rire). »
  • Entre tourner dans un film ou dans une série Yael n’a pas de préférence : « en TV tu ne sais pas dans quelle direction l’histoire va aller quand tu rejoins le projet. Ça peut durer des années comme ça peut s’arrêter brutalement sans que tu connaisses la fin pour ton personnage, ce qui est assez bouleversant. Avec un film, tu sais tout dès le début pour ton personnage. J’aime faire les deux. »
  • Comme livre préféré, Yael choisi Les Piliers de la Terre de Ken Follett. Elle est actuellement en train de lire un livre qu’elle adore bien qu’elle n’en soit qu’au milieu : Such A Fun Age (Kiley Reid).
Yael Grobglas montre son exemplaire des Piliers de la Terre de Ken Follett.
  • Une fois la pandémie terminée, elle a hâte de pouvoir sortir, aller dans un magasin, prendre l’avion, voir ses amis et ses fans « C’est une des raisons pour laquelle j’ai voulu faire cette convention virtuelle, j’ai l’impression que ça fait très longtemps que j’ai plus vu de fans et c’est bizarre de ne plus avoir cette interaction. Ce retour instantané de savoir que tu as rendu heureux quelqu’un, ou voir le visage de quelqu’un s’illuminer quand il te voit parce que ça leur rappelle à quel point ils aiment Jane The Virgin. » Sur ce sujet, une fan a dit à Yael durant le panel avoir regardé 38 fois la série ! L’actrice était épatée.
  • Durant la quarantaine, Yael a beaucoup cuisiné en préparant des menus pour sa famille avec des thématiques par pays : « comme on ne peut pas voyager, je fais des repas de pays différents pour ma famille : un jour on s’est imaginé être en Grèce, on avait de la musique Grecque, j’ai fait de la moussaka, une salade Grecque… On fait des voyages à travers la nourriture. »
  • La nourriture tient une grande place dans la vie de Yael « Quelqu’un m’a fait la remarque que dès que je mange j’ai l’air heureuse et enthousiaste » donc très difficile pour elle de choisir sa nourriture préférée. « Tout dès qu’il y a de la pomme de terre. Ou de la choucroute mais comme je suis pescetarienne (qui ne consomme plus de viande mais du poisson oui) de la choucroute sans viande […]. Des pâtes, j’adore peu importe le type. »
  • A l’opposé, un ingrédient qu’elle n’aime pas, hormis sur les frites : le ketchup « quand je grandissais beaucoup d’enfants mangeaient des spaghettis avec du ketchup, pour moi c’était dégoûtant. Je n’aime pas l’odeur du ketchup. » Elle citera également la langue, la cervelle et racontera une anecdote de son enfance : « Ma mère m’a raconté que parfois je rentrais de la maternelle avec des joues bouffies, elle pensait que j’étais malade jusqu’à ce qu’elle me voit une fois en train de cracher. Apparemment, ils nous donnaient à manger du foie à l’école et comme j’étais polie, je ne voulais pas dire ‘non merci’ donc je le gardais dans mes joues pour ne pas l’avaler. »
  • Si Yael devait faire un autre métier elle choisirait probablement botaniste : « je suis très intéressée par les plantes en ce moment. Ma maison ressemble à une jungle. » Ou être réalisatrice, mais comme elle le dit elle-même, elle peut le faire en même temps que son métier d’actrice.
  • Comment Yael surmonte les moments difficiles de la vie ? « J’essaye de faire des choses qui me remontent le moral comme sortir manger un repas fantastique, voir des amis avec qui je peux parler de mon problème et qui vont me faire me sentir mieux. Il faut connaître les choses qui te rendent heureux pour les utiliser comme des outils quand tu en auras besoin. » Elle nuancera tout de même son propos en disant « que les moments difficiles sont là pour une bonne raison. Ça m’étonne de me dire que les gens ont besoin d’être heureux absolument tout le temps alors que je pense que certains moments difficiles sont là pour qu’on sache ce que ça fait et que plus tard on puisse en sortir plus fort et plus heureux. Je ne pense pas qu’on devrait constamment essayé d’être heureux, de temps en temps être un peu triste est sain et normal. »

De quoi réfléchir avant le prochain compte-rendu de panel.

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Publié le 18 juillet 2020
Dernière mise à jour le 3 janvier 2022

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