Giles Matthey : « J’étais vraiment intimidé par Robert Carlyle »

Vous avez rejoint Once Upon A Time alors que la série avait débuté depuis très longtemps, comment avez-vous été accueilli par les acteurs ?

Quand j’ai eu mon rôle, quand j’ai su que j’allais travailler avec Robert Carlyle, j’étais immédiatement en mode « waow » parce que c’est quelqu’un que j’admire vraiment. J’ai grandi en le regardant, donc j’étais vraiment intimidé par lui et par la perspective de travailler avec lui. Mais à partir du moment où je l’ai rencontré et que j’ai rencontré les autres acteurs, avec leur ouverture, et leur cœur grand ouvert sur le plateau de tournage, j’ai su que c’était une atmosphère dans laquelle j’allais pouvoir bien travailler. Quand on se sent en sécurité et quand les gens sont là pour vous aider et par pour dire « je suis la star de la série » c’est toujours mieux. Et aucun d’entre eux n’est comme ça sur le plateau de Once Upon A Time.

Comment était l’atmosphère justement sur le tournage ?

C’était tellement amusant ! Je n’ai jamais tourné dans une série aussi amusante que Once Upon A Time.

Ce n’est pas bizarre parfois avec les tournages de nuit ou des choses comme ça ?

Les tournages de nuit, on s’y habitue quand on est acteur. Parfois on doit être préparé pour tourner de 6h du matin à 6h du soir. Ça fait parti du boulot mais l’atmosphère est géniale. Vraiment spéciale.

Que pouvez-vous nous dire de la relation entre vos parents à la télévision, Emilie De Ravin et Robert Carlyle ?

Ils sont très proches et les regarder c’est très amusant. A l’écran et hors caméra c’est très amusant. Ils ont un très bon sens de l’humour. Ils sont diaboliques, très amusant et très très gentils.

La saison 7 va se passer dans le futur, est-ce qu’on a une chance de voir Gideon dedans ?

Je ne sais pas. Je pense que peut être oui mais en même temps je n’en sais rien (rire). Ça dépend de ce qu’ils ont prévu et ils ne veulent rien nous dire. Dans la saison 6, on m’avait dit que je ne ferai qu’un épisode, et j’ai fini par en faire plus… alors sait-on jamais.

On voulait également vous parler un peu de True Blood. Comment avez-vous été choisi pour jouer le rôle de Claude ?

C’est une histoire folle ! Je n’avais derrière moi qu’un seul épisode de télévision : The Good Wife, 1 épisode, 3 phrases. Donc presque rien. J’étais à l’aéroport de Los Angeles en partance pour New York pour retourner à mon boulot de promeneur de chien, car oui, j’étais un promeneur de chiens à New York. Mon agent m’appelle et me dit d’aller à cette audition pour True Blood. Je ne savais ni ce qu’était True Blood ni qui était Alan Ball mais j’y suis allé avec tous mes sacs et mes tonnes de vêtements. Car on venait de m’en donner gratuitement et il était censé faire froid à New York donc j’étais habillé en conséquence. De ce fait, j’avais super chaud, j’étais tout transpirant à Los Angeles et j’essayais de faire de mon mieux devant ces gens du casting. Ça a dû prendre 2 minutes environ pour faire l’audition. Après ça, je suis retourné à l’aéroport et mon agent m’a appelé pour me dire : « sors de la file, tu as le boulot. Tu vas en essayage demain et tu tournes le jour d’après ». Une histoire folle !

Claude est décrit dans les livres comme étant « tellement à couper le souffle que les femmes en sont bouche bée ». Vous avez ressenti de la pression ? (rire)

(rire) Non, parce que ce sont eux qui m’ont choisi et on doit leur faire confiance, faire confiance à la série. Donc c’est leur décision. Je suis juste un acteur, je ne peux pas trop contrôler mon physique alors on se contente de faire son travail.