Ce sont des voix d’hommes et de femmes de tous âges, et leurs histoires ont toutes un malheureux point commun : la violence. Dans le roman graphique « Tu pourras me remercier » de Maria Stoïan, paru aux éditions Steinkis, la parole est donnée à des victimes de violence, sexuelle ou non, sévices domestiques, ou de harcèlement.
Une prise de conscience
Si la couverture de la BD reste flashy, l’intérieur fait froid dans le dos. Le style de Maria Stoïan varie en fonction des récits et des personnages. Les mauvais traitements concernent aussi bien les enfants que les adultes, et si le trait paraît parfois grossier, le message se veut on ne peut plus clair : les victimes ne doivent pas se sentir seules ; il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. Aucune violence n’est en effet anodine. Une BD d’utilité publique qui déclenchera peut-être une prise de conscience chez certains…