C’est un fait, Garth Risk Hallberg est l’homme du moment. Ce n’est ni un candidat à la présidentielle américaine, ni un terroriste, mais un auteur qui fait le buzz aux USA. Et pour cause, plusieurs éditeurs ont voulu acheter l’ouvrage, posant jusqu’à un million de dollars sur la table. Du jamais vu pour un premier roman !
Chroniqueur littéraire au supplément du New York Times et enseignant à Brooklyn, l’auteur a mis six ans pour écrire son ouvrage qu’il a baptisé City on Fire. Plutôt discret jusqu’à présent, Garth Risk Hallberg est aujourd’hui sous le feu des projecteurs. Après plusieurs interviews dans la presse et à la télévision, l’écrivain vient désormais en France pour promouvoir son bébé.
Un polar psychologique
Mais quelle histoire raconte City on Fire pour avoir fait autant l’unanimité auprès des éditeurs au point d’avoir été vendu pour deux millions de dollars ? Le récit démarre lors du réveillon du Nouvel An, à New York, dans les années 1970. Alors que la ville voit le nombre de ses crimes augmenter et le chômage toucher des milliers de familles, une jeune fille, Sam, est enlevée dans Central Park avant d’être sauvagement assassinée. Pour de nombreux professionnels, il s’agit bel et bien d’un chef-d’oeuvre, dans lequel se côtoient notamment un policier incompétent, un journaliste voyeur, des bourges et des punks gays. De quoi planter le décor.
City on Fire au cinéma
Salué par la critique outre-Atlantique, City on Fire sort en France aujourd’hui aux Editions Plon. Les droits d’adaptation de l’œuvre au cinéma ont déjà été acquis par le patron de Miramax. Une success-story dont on n’a pas fini de parler…