Test : Castlevania Mirror of Fate (Nintendo 3DS)

Test : Castlevania Mirror of Fate (Nintendo 3DS)

Crédit Photo : DR

Amis (-es) joueurs (-euses), bienvenue sur ce nouvel espace où je m’éverturais à vous parler jeu vidéo, par le biais de tests, de dossiers et autres articles. Pour enclencher la marche, quoi de mieux qu’une valeur sûre du jeu vidéo et connu de longue date tel que Castlevania (le premier épisode datant de 1986, sorti sur Nes, Amiga et autres PC). Retour en 2013. Castlevania Mirror of Fate (que nous testons aujourd’hui) sur 3DS lance le retour de la série avec Lord of Shadow apparu sur les consoles de salon en 2010. Alors que l’on attend Lord of Shadow 2 comme un des jeux de l’année, quid de cet épisode portable, version au rabais ou vrai bon jeu?

Il est clair que le début 2013 n’est pas la période la plus dynamique en ce qui concerne les sorties sur la console portable de Nintendo. C’est avec beaucoup d’espoir que l’on se lance dans cette nouvelle aventure, qui nous permet de prendre en main 4 personnages différents, tous liés, à des époques différentes, au chateau que l’on va visiter de fond en comble. Chacun ayant un acte dédié.

Le chateau est d’ailleurs une des premières forces du jeu, que l’on découvrira au fur et à mesure que les heures s’égreneront. Des catacombes au sommet, le gigantisme et l’exotisme de certaines pièces permettra à chacun d’apprécier la diversité offerte par les environnements. L’ambiance offerte est plaisante que ce soit par les environnements découverts comme par la musique et les bruitages qui les accompagnent, de très bonne facture. Je vous conseille d’ailleurs de profiter du jeu avec des écouteurs ou un casque.

D’un point de vue graphique, on pouvait attendre davantage du rendu final de Mirror of Fate. Personnages et ennemis au character design discutable, on a vraiment l’impression que le travail n’a pas été fait jusqu’au bout ou, en tout cas, qu’il ne s’agissait pas de la partie la plus importante dans le développement du jeu. Exemple typique, comment ne pas voir le manque de goût évident offert par un des boss que l’on va rencontrer, que l’on pourrait décrire comme une tête de lion sur un corps de sauterelle. Il y avait tellement mieux à faire de ce côté là, surtout quand on connaît l’historique du jeu. Du côté des décors, on peut déplorer un manque de détails et des textures grossières. L’effet de profondeur 3D, quand à lui, est vraiment bien rendu, même si cela entraîne un effet d’aliasing (ou “effet d’escalier” c’est à dire que les contours des éléments graphiques ne sont pas droits mais crénelés) très prononcé. Un dernier mot en ce qui concerne les cinématiques, peu nombreuses mais dont le filtre lumineux apporte des séquences d’un très bel effet.

Amoureux de la série, Castlevania Mirror of Fate ne va pas vous dépayser. Le gameplay reste classique dans son approche, avec l’obligation, pour finir le jeu à 100%, de revenir sur vos pas. Le level design est intéressant mais un peu trop classique, rien de très novateur, si ce n’est le parcours d’obstacles dans la tour de l’horloge. Tous les endroits du jeu ne seront accessibles qu’au fur et à mesure de votre avancée, et de l’amélioration de vos aptitudes. En effet, chacun des personnages jouables se verra agrémenter de nouvelles capacités, que ce soit par le biais de magie (offensive et défensive) comme d’objets (bombe électromagnétique, haches, …)

Mirror of Fate est également doté d’un système d’expérience faisant la part belle au combat et à votre curiosité. En effet, dès que vous battez un ennemi, votre barre d’expérience augmentera (évidemment, plus l’ennemi sera difficile à battre, plus l’expérience engrangée sera importante) du même coup. Mais cela fonctionne aussi lorsque vous trouvez des manuscrits, cachés tout au long du jeu (ils sont reconnaissables au halo violet les entourant). A chaque niveau d’expérience franchi, seront disponibles de nouveaux coups, de plus en plus puissants. En ce qui concerne l’augmentation de la barre de vie et de la barre de magie, il faudra trouver des coffres, là encore, éparpillés sur la carte.

Parlons du gameplay, qui offre une prise en main aisée, hormis une certaine rigidité des contrôles. L’écran tactile permet de passer facilement d’une magie à une autre, d’un pouvoir à un autre. Le contre est également assez facile à appréhender face à un timing suffisamment leste pour vous permettre d’étourdir un temps votre ennemi.

Le gros point faible du gameplay, vient des non phases de jeu. Par cette expression, je veux parler des QTE (ou Quick Time Event). Il s’agit de séquences où il faut appuyer au bon moment sur le bon bouton, indiqué à l’écran. Le problème vient à la fois du nombre d’entre elles, parfois pour des actions anecdotiques (ouvrir un coffre), mais aussi de leur mauvais timing d’exécution. Alors que l’on appuie, parfois avec enthousiasme, sur le bon bouton au bon moment, on est bon pour recommencer, car le jeu semble exigeant de ce point de vue là. L’exemple des coffres cités plus haut, est représentatif de ce fait. A force de rencontrer ce problème, il suffit de l’anticiper pour ne pas avoir à refaire la séquence une autre fois. Cela devient rapidement pénible, et peut nous faire sortir du jeu.

L’intrigue proposée par Mirror of Fate manque de vraies révélations, ce qui fait pale figure quand on sait que l’épisode fait le lien entre les deux épisodes de Lord of Shadow. Du coup, à être avare en informations, il en devient intéressant pour toutes personnes découvrant la franchise avec cet épisode portable. De même, le déroulement du jeu se fait de façon fluide, sans être réellement stoppé par une difficulté, un ennemi ou un puzzle insurmontable. Pour les amateurs de challenge, ils feront rapidement le tour de Mirror of Fate, que ce soit pour finir le jeu comme pour le terminer à 100%. D’autant qu’une fois le jeu terminé, il n’y a que le mode difficulté maximal qui se débloque, sans proposé un vrai New Game +. C’est pourquoi il est préférable de profiter du jeu dans la difficulté la plus élevé proposée dès le début du jeu, afin de prolonger le plaisir.

Notre avis

Mirror of Fate arrive à faire honneur à la franchise des Castlevania dans l’esprit, même si on reste sur notre faim, face au manque de finition évident, aussi bien d’un point de vue graphique que du challenge proposé. Malgré tout, il reste une alternative intéressante pour ceux qui souhaitent découvrir la saga avec cet épisode, accessible en terme de maniabilité. Mais là encore, face aux grosses cylindrées qui arrivent sur la console portable de Nintendo (Luigi’s Mansion 2, Animal Crossing, Fire Emblem,…), il risque de se retrouver rapidement en retrait.

Nos Notes

Graphismes6 / 10
Bande-son7 / 10
Gameplay7 / 10
Scénario4 / 10
Durée de vie6 / 10

Publié le 20 juin 2013
Dernière mise à jour le 16 septembre 2021

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